Prologue

Je reprend lentement une gorgé de tisane, en faisant bien attention à ne pas me bruler bêtement la langue. Affalé dans mon fauteuil le, je repose ma tasse sur une pochette de CD. À la radio j'entend un journaliste de France Info parler de la situassions au Moyen-Orient. Tout est réunis pour un bon remu-méninges, bien réfléchir à mon prochain reportage: une tisane au tilleul avec du miel, la radio qui m'envoie son flot d'informations sur l'état du monde, un crayon à mine pour mâchouiller et un ordinateur au bureau remplis de photos. D'un geste non-chaland je saisis la souris et j'ouvre un à un les fichiers photos. Je les ballais du regard, puis les refermes un a un. Un soupire s'échappe de ma bouche. Une idée, il me faut une idée, il me faut un sujet, c'est pourtant pas ce qu'il manque. Je me gratte la tête du bout du crayon, cherchant du regard le stylet de ma tablette graphique. Je décide de faire un tour à la cuisine, histoire de penser le ventre plein.  Je me lève donc et entame ma petite marche, accompagné du chat qui me scrutait du coin de la porte. Le couloir de mon appartement n'est pas déjà pas très large, j'y ai quand même ajouté une grande et longue bibliothèque qui s'étend de l'entré jusqu'au salon. En m'engageant hors du bureau, je manque de trébucher sur le chat à son passage au raz de mes jambes.
-Rah, mais tu peux pas te foutre ailleurs toi?
Je me prépare un café au lait, le laisse chauffer et j'attaque une boite de bouffe pour chat. À la vue de la conserve, mon petit matou s'excite comme un fou et ce met à bondir dans tout les sens en miaulant. Avec lui j'ai l'impression que c'est toujours Noël et que chaque assiettes que je lui sert est le plus beau cadeau qu'il ait reçu de sa petite vie de goinfre. Je dépose l'assiette et verse me verse une tasse bien chaude. Le soleil inonde la cuisine, une petite brise vient caresser la cime des arbres dehors. Moi je bois mon café bêtement en regardants les feuilles qui dansent dans le vent. Je prend un siège, je m'assoie, et tout de suite mon petit ventre sur pattes bondit pour s'installer sur mes genoux. Je l'attrape et le soulève au dessus de ma tête pour coller son museau contre mon nez.
-Qu'est-ce que je ferais sans toi mon petit (nom du chat à trouver).
Je me lève et le dépose, le ventre sur mon épaule et je retourne à mon fauteuil de bureau.Plusieurs fois je manque de m'endormir. Après quelques heure de passé à poiroter, le téléphone sonne. Je décroche, c'est une vieille amie du CÉGEP, Alex, avec qui j'avais passé deux années de délires. Je ne m'y attendais pas du tout.
-Comment as-tu trouvé mon numéro de téléphone?
La question me tourmentais un peu, car je n'avais pas eu vent d'elle depuis des années.
-J'ai su que tu travaillais au CÉGEP «du Vieux», j'ai dit que j'était ta sœur et il m'ont refiler ton numéro sans problème.
-Tu trouve toujours des idée bizarre pour obtenir ce que tu veux toi. Mais dit moi, pourquoi tu m'appel.
-Ha ha, je suis juste plus rusé que les autres. En fait, je voudrais t'inviter au resto, et te présenter la personne avec qui je viens de me fiancer
Alors là, elle me prenais de court, je ne m'attendais pas du tout à sa. Alex, qui me parlais de liberté de voyage, et qui fuyait l'idée de s'installer, de se fixer quelque part, avec quelqu'un.
-Si tu veux il y a un resto sympa près de chez moi, c'est un restaurant indonésien. Ça devrais te plaire, c'est au carrefour de Bernard et Waverly.
-Oui ça peu être pas mal. Demain soir sa te va? Vers 18h?
-Plutôt 20h, je donne des cours le soir.
Elle prend le temps de réfléchir, je l'entend demander à quelqu'un si ça irais, puis elle me répond:
-Va pour 20h, ne sois pas en retard.
-Pas de problème, à demain soir.  
On raccroche, je m'affale à nouveau dans mon fauteuil, le sourire au lèvres cette fois. J'y crois pas, Alex fiancé, la terre tourne à l'envers, ou alors j'ai changé de dimension. Oui c'est ça, j'ai du changer de dimension, mais alors le transfère à été long et ennuyant. Et (nom du chat à trouver) est surement au courant de tout ça. Il cache bien son jeu avec ses petits regards malicieux qui demandent des câlins à tout va. Bon, 22h, c'est pas tout ça mais il faudrait que je dorme, demain j'ai un cours tôt le matin. Je me déplace mollement vers mon lit, de l'autre côté de la pièce. En fait, ma chambre et mon bureau avaient du être deux pièces différentes à une époque, puis d'anciens propriétaires on voulu retirer une cloison pour éclairer un peu les deux salles. Ça m'évite aujourd'hui de passer par le couloir. Je m'affale sur le lit, plus moue que jamais.  je m'endort en un rien de temps au son des ronronnements de mon chaton.